Chaque année, le SMI2G, événement de réseautage européen sur la recherche et l'innovation en sécurité, accueille des orateurs de premier plan, des débats d'experts ainsi que des sessions de présentation liées aux appels à projets.
L’édition 2022 qui s’est déroulée les 16 et 17 mai derniers à Bruxelles a réuni plus de 500 participants. L’occasion de générer d'importantes possibilités de mise en réseau, de soutenir les efforts de création de consortiums en prévision de la réponse à un appel à projets 2022 du Cluster 3 Sécurité civile pour la société au sein du programme-cadre européen pour la recherche et l'innovation, Horizon Europe.
Plusieurs entités ont présenté soit un consortium en recherche de partenaires, soit leur expertise pour intégrer un consortium.
Vous pouvez retrouver toutes les présentations et leurs recherches (partenaires ou consortium) via ce lien : https://filesender.renater.fr/?s=download&token=52d3069a-3751-4073-91fa-499afaf60d58
Antoine Camus, Directeur Cybersécurité chez Minalogic, présent à l’évènement, partage son point de vue dans une synthèse mettant en exergue les faits marquants.
Introduction
La commission européenne est apparue très humble dans son approche et tous les représentants ont admis que le marché de la cybersécurité est encore jeune par rapport à d’autres secteurs, avec un écosystème très fragmenté.
La mise en place de structures de régulation et de certification, souhaitée par la commission vise à mettre en place un cadre précis et partagé par l’ensemble des pays membres sur les normes et les définitions des termes employés.
Actuellement la détection des menaces n’est pas optimum, le temps réaction n’est pas satisfaisant, a fortiori dans un contexte géopolitique très incertain et instable. Il peut prendre peut prendre parfois des centaines de jours pour une menace complexe, ce qui engendre des risques et des couts énormes.
Le sujet principal qui se dessine est de savoir comment détecter en amont les menaces et les partager entre les membres.
Certains pays ont certes des CSirt mais au global, les équipements sont très limités et Il n’y a pas encore de culture du partage
Dans ce contexte, des actions sont initiées dans les programmes Européens, pour monitorer et anticiper les menaces.
L’idée est de créer une capacité supplémentaire au CSIRT avec l’objectif de :
1. Renforcer les forces des pays membres au niveau national avec des plans de financement qui sortiront après l’été pour environ 80M€. Cela doit constituer et renforcer un socle commun pour tous.
2. Créer un mécanisme de défense « croisée » entre les pays membres, sur la base de leur capacité de défense nationale. Cette plateforme sera développée de façon collaborative avec l’objectif de croiser et mixer les données depuis toutes les sources existantes.
Les enjeux seront de créer un espace de « confiance » afin que chaque membre puisse partager ces informations de façon large et utile pour chacun.
Des AAP sortiront après l’été pour environ 30M€
Les chantiers et les enjeux seront nombreux :
- La Gouvernance des données, quelles données et sous quels formats ?
- L’Incentive économique et sociale pour favoriser les échanges
- La « Taxonomie » c’est-à-dire l’identification des technologies pouvant avoir un impact positif sur l’environnement
- La convergence du public et du privé
- Disposer des bons outils pour utiliser et gérer ces masses de données.
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